La troisième Rencontre

DES SITES HISTORIQUES GRIMALDI DE MONACO

Les 4 et 5 juin 2022, à l’occasion de la « 3ème Rencontre », la place du Palais a accueilli les Sites historiques de la Manche, avec les communes de Saint-Lô, Hambye, Torigni-Sur-Vire, Granville, Moyon, Percy en Normandie et Cherbourg, du Territoire-de-Belfort avec Belfort et Giromagny, ainsi que Cagnes-sur-Mer, la Turbie, Antibes, Puget-Théniers et Peille des Alpes-Maritimes. 

Durant ce week-end, sous les pins de la place du Palais princier, les visiteurs ont pu assister à des danses et des chants folkloriques des différents sites invités, découvrir des ateliers « de savoir-faire » des différents artisans, participer à des jeux et des animations mais aussi déguster des produits typiques des régions.

Les haras nationaux de Saint-Lô et d’Uzès ont enchanté les visiteurs en leur permettant de faire le tour du Rocher de Monaco à bord d’une calèche hippomobile et quatre magnifiques chevaux de race comtoise.

Des alpagas et des moutons étaient également présents ainsi que des animations telles qu’un terrain de pétanque et des jeux de bois ancestraux.

​Pour les petits et les grands, le clou du spectacle, projeté sur les façades du Palais princier, fut le spectacle « Son et Lumière » racontant l’histoire de Monaco.

Détails

DATE

Samedi 4 & Dimanche 5 Juin 2022

PARTICIPANTS

14 Sites invités

Infos pratiques

LIEU

Place du Palais, Monaco-Ville

Entrée libre et gratuite

Parking des Pêcheurs

Tarif préférentiel pour les deux journées

Consignes de sécurité

Des contrôles systématiques seront effectués à chaque entrée au moyen de détecteurs de métaux et d’ouverture de sacs.

Téléchargez le programme

L’actuel département de la Manche comprend un ensemble d’anciens « fiefs » venus aux Grimaldi par la famille de Matignon. En 1715, la princesse Louise-Hippolyte, fille du prince Antoine Ier, épouse Jacques IV de Matignon, qui abandonne son nom et ses armes pour adopter ceux des Grimaldi. Durant le XVIIIe siècle, les Grimaldi-Matignon résident régulièrement à Torigni. La baronnie de Saint-Lô est achetée en 1576 par Jacques III de Matignon, gouverneur de Cherbourg, de Chausey et de Granville. Les baronnies de Moyon et de Hambye sont héritées des familles Paisnel et d’Estouteville, dont la descendante se marie avec Charles de Matignon, fils de Jacques III, en 1596.

En 1659, le roi Louis XIV octroie à son premier ministre, le cardinal Mazarin, en remerciement des services accomplis, un ensemble de terres récemment annexées à la France, dans la province d’Alsace. Situés dans l’actuel département du Territoire-de-Belfort, les comtés de Belfort et de Rosemont, autour de Giromagny en font partie. Après la mort du cardinal, ses fiefs passent à ses descendants jusqu’à Louise d’Aumont-Mazarin, qui épouse, en 1777, le futur prince Honoré IV de Monaco.

Au début du XIVe siècle, Rainier Ier Grimaldi, amiral de France, obtient le fief de Cagnes en remerciement de services rendus au comte de Provence. La seigneurie passe à des cousins, qui, dans le contexte du grand schisme d’Occident, sont aussi chargés de la garde de la place d’Antibes. En 1465, un mariage est conclu entre l’héritière des Grimaldi de Monaco, Claudine, et son lointain parent, Lambert Grimaldi d’Antibes-Cagnes. En 1608, le roi de France prend la seigneurie d’Antibes aux Grimaldi, qui se replient sur Cagnes. Conféré par le roi Louis XIV en 1646, le titre de baron de Cagnes est transformé en titre de marquis en 1677. La branche cagnoise s’éteint au début du XXe siècle. Le titre de comte de Puget est attribué à un rameau collatéral par le duc de Savoie en 1704.

À la fin du XIIe siècle, le comte de Provence contraint la communauté de Peille à céder ses droits sur le rocher de Monaco aux Génois, qui veulent étendre leur territoire littoral à l’ouest. Un siècle plus tard, les Grimaldi, famille patricienne génoise, en prennent possession. Aux alentours de la forteresse, les propriétés des Turbiasques et des Monégasques s’entremêlent. Un conflit naît. Lorsque les Français occupent le Piémont et le comté de Nice en 1705, pour tenter de régler la querelle, le territoire de La Turbie est mis en possession du prince Antoine Ier de Monaco par le roi Louis XIV. La défaite de la France en 1713 oblige le prince à rendre la seigneurie. La fixation définitive de la frontière entre Monaco et La Turbie intervient en 1760.